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Présentation du cours :


À travers ce cycle « fondamental », l’IEB propose de revenir sur « les bases » du bouddhisme : ses notions, concepts, doctrines et pratiques clés. Ses fondations doctrinales. Ces dernières ont certes déjà été exposées dans d’autres cours et parcours proposés depuis longtemps par l’Institut ; mais leur examen approfondi et diversifié (en multipliant les angles d’approches et les intervenants) n’est jamais superflu, que ce soit pour de nouveaux étudiants, bien sûr, ou pour des personnes plus avancées dans leur exploration du bouddhisme.


Sous-cycle 1 - « causalité - karma - renaissance » 

Présentation du sous-cycle :

« Karma », « Réincarnation »… Désormais passés dans le langage courant, ces mots et notions sont plus ou moins liés, pour le grand public, aux « religions orientales », en particulier au bouddhisme. Est-ce à dire que ces termes et les contenus doctrinaux en rapport sont compris, voire ne serait-ce qu’envisagés par la plupart (et même, par nombre de personnes se disant bouddhistes… ) ? Généralement non, pour bien des raisons, dont leur complexité foncière dans les différentes écoles bouddhistes, sans oublier le caractère subtil, voire « mystérieux » et insaisissable, des réalités supposées en rapport. A savoir, l’ordre du monde, l’ordre des choses, pourquoi ce qui arrive (le « bon » comme le « mauvais »), arrive bel et bien, et pourquoi à telle personne, à tel moment, et pas à tel autre ? Quelques questions, énigmes faudrait-il plutôt dire, parmi tant d’autres… Qu’en est-il donc - dans l’authentique Dharma du Bouddha, à travers ses différents « Véhicules » - de « la loi de causalité », de la « co-production conditionnelle » et de ce fameux karma, se traduisant notamment par les « renaissances » successives qui caractérisent le pénible Samsara ? Est-il possible d’y échapper, et comment ? Quels rapports ces conceptions bouddhistes entretiennent-elles, ou non, avec celles d’autres religions indiennes importantes, tels que l’hindouisme bien sûr, mais aussi le jaïnisme ? Mais aussi avec des représentations populaires aujourd’hui fort répandues, ayant plus à voir avec des superstitions et préjugés (anciens aussi bien que modernes, et post-modernes) ; lesquels font par exemple du karma une sorte de « destin », et de la « renaissance », une « réincarnation » bien plus proche du spiritisme que du bouddhisme traditionnel…


Sous-cycle 2 « Samsara et Nirvana »

 

Présentation du sous-cycle :

Notions bouddhistes cardinales s’il en est, le Samsara et le Nirvana constituent ensemble un couple incontournable d’opposés (mais aussi, de complémentaires ?), structurant de fond en comble cette religion. Par excellence, le bouddhisme n’incite-t-il pas ses adeptes à quitter le douloureux « cercle vicieux » samsarique pour atteindre enfin « le non-né, l’incomparable havre, le Nirvana, (…) la parfaite sécurité, non née, indestructible, immortelle, sans douleur, immaculée, le Nirvana » ? Mais que faut-il entendre exactement par ces mots, par cette paire, en quelque sorte « hiérarchique » ? Quelles implications théoriques et pratiques en découlent donc ? En la matière, en quoi les approches des différents courants, écoles et « Véhicules » sont-elles distinctes, et/ou inséparables ? Tout comme le Samsara et le Nirvana eux-mêmes, peut-être ?

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Intervenants :

Philippe Cornu, président de l’IEB, a étudié le bouddhisme sous la direction de maîtres du bouddhisme tibétain, nyingma et bönpo. Docteur en ethnologie religieuse, ancien chargé de cours à l’INALCO et professeur à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCLouvain, Belgique) en bouddhisme, hindouisme et histoire des religions, il a publié des traductions de textes fondamentaux du bouddhisme : Longchenpa, La liberté naturelle de l'esprit (Seuil, Points Sagesse, 1993), Padmasambhava, Le Livre des morts tibétains (Buchet-Chastel 2009 et Pocket), le Soûtra du Diamant (Fayard, coll. Trésors du bouddhisme, 2001), Vasubandhu, Cinq traités sur l'Esprit Seul (Fayard, 2006). Il est aussi l'auteur du Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme (Seuil, 2001-2006), de l'essai Le bouddhisme, une philosophie du bonheur? (Seuil, 2013) et du Manuel de bouddhisme en 3 tomes (rangdröl, 2019). Il a aussi publié une Introduction à l'histoire des religions (rangdröl, 2016), ces deux derniers ouvrages étant en auto-édition. 

Ancien enseignant chercheur à Paris Sorbonne et à l’INALCO spécialisé sur les études tibétaines, Mila Khyèntsé a été reconnu comme tulkou par un maître tibétain du Dzogchèn et du bouddhisme Vajrayana, Tertön Lobsang Dargyé Rinpoché, qui l’a intronisé comme régent-détenteur de sa lignée. Très engagé dans le dialogue inter-traditionnel, Mila Khyèntsé enseigne le bouddhisme tibétain et le Dzogchèn en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Au travers de nombreux projets, il essaie de rendre ce chemin traditionnel oriental accessible à la pensée contemporaine, en phase avec les besoins d’aujourd’hui. Mila Khyèntsé est le président d’honneur de l’Institut Khyentsé Wangpo, partenaire de l’IEB.

Docteure en philosophie, Sandy Hinzelin est chercheuse associée au laboratoire Philosophies et Rationalités (PHIER, Université Clermont Auvergne). Par ailleurs, elle enseigne le yoga tibétain Kum Nyé et propose des formations professionnelles en philosophie du yoga.

 

Biblio

. Habiter le moment présent : une perspective bouddhique de lespace-temps (Sully, 2022)

. Les 12 lois du karma : Changer sa vision de soi et du monde (co-écrit avec Anaka, Jouvence, 2021) 

. Tous les êtres sont des Bouddhas. Traduction et commentaires du Traité qui montre la nature de Bouddha du Troisième Karmapa (Sully, 2018).

Jeanne Schut a découvert la méditation en Inde et le bouddhisme Theravada en Thaïlande à l’âge de 23 ans. Quelques années plus tard, mariée et mère de famille, elle a eu la chance de trouver en France un monastère où était enseignée la méditation dans la Tradition de la Forêt thaïlandaise. Elle a repris la pratique avec ferveur puis l'a approfondie en traduisant de nombreux enseignements du Bouddha ainsi que des grands maîtres contemporains de cette école du bouddhisme Theravada. Le site www.dhammadelaforet.org propose la quasi-totalité de ses traductions ainsi que des méditations guidées basées sur ces enseignements. Jeanne Schut a également été l’interprète de moines bouddhistes anglophones venus enseigner en France et elle a eu l’occasion de présenter les livres qu’elle a écrits ou traduits lors de plusieurs programmes télévisés.


–     La tradition de la forêt : Histoire et enseignements des grands maîtres du bouddhisme theravada, éd. Sully

–     Et s’il suffisait d’être présent : Les enseignements d’Ayya Khema, éd. Sully

–     Les aventures de Boon et Pranee dans la jungle (Dhamma pour les enfants), Amazon

Didier Treutenaere est diplômé en philosophie de l'Université Paris-Sorbonne. Spécialiste des textes bouddhistes en langue pāli, il vit en Asie du Sud-Est où il poursuit des travaux d'écriture et de traduction d'ouvrages consacrés à la tradition Theravāda. Il a été ordonné moine dans l'ordre Mahānikāya de Thaïlande en 2018, pour la durée de la traditionnelle retraite de la saison des pluies. 

Colette Poggi est indianiste, sanskritiste, spécialiste d’Abhinavagupta et du shivaïsme du Cachemire. Elle mène des recherches sur les philosophies de l’Inde et leurs textes-sources depuis le début de ses études universitaires à Aix-en-Provence. Elle aborde alors deux cursus : littérature et civilisation germanique d’une part, études indiennes et sanskrit d’autre part. Elle soutient un premier doctorat en 1986, publié en 2000 aux Éditions des Deux Océans sous le titre "Les œuvres de vie selon Maître Eckhart et Abhinavagupta" incluant la traduction partielle du Commentaire sur la Reconnaissance du Seigneur, œuvre philosophique majeure d’Abhinavagupta.

Dans cet élan, elle poursuit ses recherches à Paris, participe à une équipe CNRS-Collège de France, et obtient une bourse d’études à Oxford. Elle soutient en 1994 un second doctorat à Paris-IV Sorbonne sous la direction de Michel Hulin, en Philosophie comparée, portant sur la traduction intégrale de ce même texte d’Abhinavagupta (paru en février chez Almora).
Colette Poggi a publié une dizaine de livres sur le shivaïsme du Cachemire et les textes-sources du yoga. Elle a enseigné la pensée religieuse et philosophique de l’Inde dans divers centres universitaires à Lyon, Montpellier, Marseille, ainsi que le sanskrit. 

Parmi ses plus récentes publications : 

- La Bhagavad Gita ou l’art d’agir (Décembre 2020 –aux Éditions Équateurs, paru au format Pocket - Juin 2022)
- Asana, voyages au cœur des postures – Éditions Almora, Octobre 2021
- La Reconnaissance du Soi selon Abhinavagupta – Éditions Almora, Février 2023

Pour plus d’informations, voir le site colettepoggi.com