Présentation du cours :


La mort est un sujet absolument central dans le bouddhisme. On pense aux fameux enseignements tibétains sur les bardos (« les états intermédiaires »). Mais il existe cependant des différences notables entre écoles et traditions que ce cycle souhaiterait explorer ; en particulier la perspective theravādin et celles de certains écoles mahayanistes. Ce cycle vise également à faire découvrir d'autres perspectives souvent moins bien connues comme celles d'autres religions et traditions spirituelles ; qu'elles soient encore vivantes : judaïsme, christianisme, islamisme, hindouisme – ou bien éteintes : égyptienne, grecque. De cette perspective comparatiste, peut-être que certains invariants se dégageront ou que la spécificité de certains enseignements se marquera plus nettement – le tout dans une optique résolument plurielle de connaissance et de compréhension mutuelles.








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Condition d'inscription 

En vous inscrivant à ce cours, vous exprimez votre accord à adhérer à l’Institut d'études bouddhiques (association loi 1901) dont les cours sont destinés principalement aux membres adhérent et dans le cadre de son activité associative. L’adhésion n’a pas de limites de durée ainsi que l’accès aux contenus auxquels vous vous êtes inscrits, jusqu’à la résiliation de votre adhésion.   

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Les enseignants :

Gabriel Hagaï est juif orthodoxe de tradition séfarade, formé à Jérusalem et à Boston (USA). Il est actuellement enseignant-chercheur et chargé de cours dans plusieurs universités et instituts supérieurs parisiens. Linguiste, philologue, paléographe-codicologue, poète, calligraphe et chanteur, il est très investi dans le dialogue interreligieux et membre actif de plusieurs associations françaises et internationales promouvant la paix. Père et grand-père, Gabriel Hagaï est également maître-initiateur dans une tradition mystique non-dualiste du judaïsme remontant jusqu’à Moïse. Il est le lauréat 2019 de la Médaille d’Honneur Samaritaine pour des Réalisations Humanitaires

Gabriel Hagaï est co-auteur de plusieurs ouvrages : Rites – Fêtes et Célébrations de l’Humanité (dir. Thierry-Marie Courau et Henri de La Hougue), Paris, Bayard, 2012 ; L’Aventure de la Calligraphie (dir. Colette Poggi), Paris, Bayard, 2014 ; Espérer l’Inespéré – 15 Témoins pour Retrouver la Confiance (dir. Gersende de Villeneuve), Saint-Léger Éditions, 2016 ; La Laïcité aux Éclats (avec Ghaleb Bencheikh, Emmanuel Pisani et Catherine Kintzler – dir. Sabine Le Blanc), Les Unpertinents, 2018 ; et Il Padre Nostro e i Rotoli di Qumran nel Lavoro Scientifico di Jean Carmignac (avec Roberta Collu et Hervé-Élie Bokobza), Florence, éditions LEF, 2019. 

Grégory Vandamme est un chercheur-doctorant (FNRS-FRESH) à l’Université catholique de Louvain sous la direction du Pr. Cécile Bonmariage (FRS-FNRS / Université de Louvain). Sa recherche porte sur le Soufisme classique, et principalement sur les œuvres d’Ibn ʿArabī et de son école. Elle vise à fournir une synthèse analytique de la notion de ḥayra ("perplexité", "égarement" ou "confusion") chez Ibn ʾArabī, en se concentrant principalement sur son Futūḥāt makiyya. Il a étudié avec le Pr. James W. Morris (Boston College) et a effectué plusieurs séjours d'étude et de recherche en France, au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Il travaille également sur l’utilisation contemporaine de la pensée d’Ibn ʿArabī, et les possibilités d’actualisation de ses paradigmes en vue de fonder un discours renouvelé, à l’intérieur et autour de l’islam. La fiche Academia de Grégory Vandamme

Régis Burnet est normalien, agrégé en lettres modernes, chercheur et professeur de Nouveau Testament à l’UCLouvain (Belgique). Il est présentateur des émissions « La foi prise au mot » dans la chaîne de télévision catholique KTOTV et anime aussi sur RMC l’émission « L’Église d’aujourd’hui ». Exégète et historien du Nouveau Testament, spécialiste des écrits pauliniens, il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles et est réputé pour sa pédagogie et la clarté de son propos. 

Didier Treutenaere est diplômé en philosophie de l’Université Paris-Sorbonne. Spécialiste des textes bouddhistes en langue pāli, il vit en Asie du Sud-Est où il poursuit des travaux de traduction et d’écriture d’ouvrages consacrés à la tradition Theravāda. Il a été ordonné moine dans l’ordre Mahānikāya de Thaïlande en 2018, pour la durée de la traditionnelle retraite de la saison des pluies.

Outre des articles de recherche, accessibles sur le site www.academia.edu, il a notamment publié aux éditions Soukha, 100 questions sur le bouddhisme Theravāda (2017), Bouddhisme et re-naissances dans la tradition Theravāda (réédition 2018) et La légende de Gotama (2022). 

Colette Poggi, indianiste, sanskritiste, docteur en Études Germaniques (Aix-en-Provence) et en Philosophie comparée (Paris IV-Sorbonne), enseigne le sanskrit ainsi que la pensée religieuse et philosophique de l’Inde dans divers centres universitaires et écoles de formation de yoga.

Son domaine de recherches concerne le Shivaïsme du Cachemire dont elle traduit les textes-sources. Elle participe à des recherches sur l’inter-spirituel à Paris. 

Jean-Luc Fissolo est égyptologue. Il enseigne depuis 2007 la langue et l’archéologie égyptiennes à l’Institut Khéops (Paris).

De quelle façon les Anciens Égyptiens se représentaient-ils la mort ? Les grandes compositions funéraires – tels que les Textes des Pyramides, les Textes des Sarcophages, le célèbre Livre des Morts ou les nombreux livres funéraires royaux du Nouvel Empire – semblent parfois décrire de façon extrêmement précise l’au-delà et ce qui s’y passe. En questionnant ces textes, leurs modes de transmission, et leurs raisons d’être, cette séance tentera de faire le point sur les dits et les non-dits des témoignages égyptiens ; ainsi pourra-t-on, peut-être, mieux percevoir ce qui les rapproche et ce qui les distingue de ce que l’on peut rencontrer dans d’autres traditions.

Bibliographie sommaire :

P. Barguet, Le Livre des Morts des Anciens Égyptiens, Paris, Le Cerf, 1967.

J.-C. Goyon, Rituels funéraires de l’Ancienne Égypte, Paris, Le Cerf, 1972.

E. Hornung, Les Textes de l’au-delà dans l’Égypte ancienne, Monaco, Ed. Rocher, 2007.

J. Assmann, Mort et au-delà dans l’Égypte ancienne, Monaco, Ed. Rocher, 2003.

V. Angenot, « Pour une herméneutique de l'image égyptienne », Chronique d’Égypte 80/159-160, 2005, p. 11-35.

F. Dunand - C. Zivie-Coche, Hommes et dieux en Égypte, 3000 a.C. - 395 p.C., Paris, Cybèle, 2006, p. 213-264 et p. 401-427.

M. Sokolova, « The oversimplification of ancient Egyptian concepts: Case studies from the Coffin and the Pyramid Texts », Chronique d’Égypte 94/188, 2019, p. 227-261.

B. Mathieu, La littérature de l’Égypte ancienne, I. et II., Paris, Les Belles-Lettres, 2021.


Grégoire Langouet est doctorant à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve (RSCS-FSR) sous la direction du Philippe Cornu. Il réalise un travail comparatif entre les aspects contemplatifs et visionnaires chez Plotin et ceux de la tradition Dzogchen. Il est également éditeur de la maison Vues de l'esprit : https://www.vuesdelesprit.org/