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Le bouddhisme a été introduit en Occident sous l’aspect d’une « spiritualité raisonnable », en laissant croire qu’il serait presque sans rites et ne consisterait pratiquement que dans la pratique de la méditation. Pourtant, dès le début de son histoire, toutes sortes de prodiges attribués au Bouddha ou aux Arhats ont été perçus comme l’indice de leur degré d’accomplissement intérieur, d’une part, et d’autre part des rites ont été développés notamment pour protéger la Congrégation ou les détenteurs de l’enseignement. La réputation de thaumaturges des maîtres bouddhistes n’a pas été pour rien dans la diffusion du Dharma dans toute l’Asie. Cet aspect, bien présent dans le bouddhisme ancien et le Theravāda, n’a fait que s’amplifier avec le Mahāyāna pour culminer dans le tantrisme bouddhique – que l’on pourrait décrire comme une « religion magique », au sens où l’on ne peut même plus vraiment y distinguer l’élément magique de l’élément spirituel ou religieux. Outre les formes de méditation propres au Vajrayāna qui ont de soit un caractère magique, les tantras sont riches de pratiques, certes censées n’être accomplies que par des adeptes avancés, détachés du monde et soucieux seulement du bien d’autrui, mais qui ne s’en proposent pas moins des objectifs très concrets – soit dans le registre des rapports avec le monde invisible (exorcismes…), soit même en vue d’objectifs plus directement palpables. L’IEB s’étant donné pour mission de faire connaître le bouddhisme tel qu’il est, sans trop tenir compte des projections « occidentales », il nous a semblé juste de consacrer cette année quelques conférences à cet aspect du bouddhisme non seulement méconnu, mais même quelque peu refoulé.

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Dylan Esler est chercheur en tibétologie et traducteur de textes tibétains. Il est docteur en langues et lettres de l’Université catholique de Louvain, ainsi que titulaire d’une maîtrise en études bouddhiques de la SOAS, Londres. Il travaille actuellement comme chercheur au Center for Religious Studies (CERES) de la Ruhr-Universität Bochum. Son projet de recherche, financé par le Ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (BMBF), se focalise sur la tradition ancienne du Dzogchen tibétain. Il est également affilié à l’Institut Orientaliste de Louvain (CIOL).




Grégoire Langouet, diplômé d’un master en philosophie et d’un master en sciences des religions, est doctorant à l’UCL (Université catholique de Louvain) et professeur de religion catholique en école secondaire en Belgique. Il effectue une recherche approfondie sur le phénomène du Corps d’arc-en-ciel, de la tradition Dzogchen Nyingmapa principalement, et Bön, sur la base des études de Francis V. TISO (Rainbow Body and the Resurrection).




Catherine Despeux Professeur émérite de l’Institut National des Langues et Civilisations (INALCO), est sinologue, spécialisée dans l’histoire de la pensée et des religions chinoises.

Elle a étudié plus particulièrement les représentations du corps dans le taoïsme et la médecine chinoise traditionnelle, l’histoire des femmes dans le taoïsme et les grands textes du bouddhisme Chan (Zen).

Citons quelques-unes de ses publications : Taijiquan. Art martial et technique de longue vie, Paris, éd. Trédaniel. Lao-tseu. Le guide de l’insondable, Paris, éd. Entrelacs. 2010. Son livre sur les cartes du corps sort en juin 2012.



Cécile Ducher est chercheuse en tibétologie et traductrice. Elle est docteure en histoire religieuse à l’École Pratique des Hauts Études (Paris). Spécialisée dans l’étude de la lignée Marpa Kagyü, elle a publié une monographie sur la tradition biographique de Marpa et sa thèse portait plus particulièrement sur la tradition Ngokpa Kagyü issue de Marpa et détentrice principale de l’exégèse tantrique que Marpa a ramené d’Inde (voir publications ici). Cécile étudie actuellement le Tantra de Hevajra et son tantra explicatif, le Ḍākinīvajrapañjara, et traduit plusieurs commentaires issus de la lignée Marpa Kagyü.